La Beta RR 50 est un supermotard thermique équivalent 50 cm3. Cette moto est accessible dès 14 ans avec le permis AM. Au fil des années, Beta, son constructeur historique, est passé des motos de tout-terrain à des modèles dérivés mais homologués pour un usage sur la voie publique.
Sortie en 2012, cette moto racée présente des finitions de bonne qualité, d’un moteur éprouvé et d’une ligne générale ayant su faire l’unanimité chez les aficionados du supermotard.
Afin de combler toutes les attentes, Beta Motorcycles propose la Beta RR 50 dans deux déclinaisons différentes : Enduro et Motard. En somme, Motocross ou Supermotard, tout deux homologués pour la route. Aussi, chaque déclinaison reçoit trois niveaux de finitions différentes.
De l’extérieur, ces motos ont peu évolué avec le temps : en dehors des plastiques, des kits de décoration et de mises aux normes de la motorisation, la Beta RR 50 n’a que peu évolué avec les années. Ceci n’a pas empêché qu’en 2019, avec 3469 unités vendues, la Beta RR 50 a caracolé en tête des ventes nationale. Les concurrents de Beta Motorycles, tant chez Derbi, Gilera, Aprilia ou Sherco en ont fait de même : lorsqu’une recette fonctionne, pourquoi en changer ?
50 cm3 oblige, légalement, sa vitesse maximale est de 45 km/h. Mais, avec son monocylindre 2T de 49.7 cm3, la Beta RR 50 profite d’un moteur plus nerveux et efficace qu’un monocylindre 4T. En effet, cette cylindrée est aujourd’hui la dernière qui autorise encore, avec l’Euro 4, une motorisation deux temps.
Dérivée de la Motocross et fidèle à la lignée des Supermotards, la Beta RR 50 n’offre pas beaucoup de fonctionnalités à bord : il y a le strict nécessaire. Un odomètre, le kilométrage instantané, et l’heure. Et c’est tout. Pas de jauge à essence, par exemple. Le côté pratique se limite à un système de sécurité unifié et à clé unique. Puis, des poignées pour le passager intégrées dans le carénage. Il n’y aucun espace de rangement et le constructeur ne propose aucune option pour pallier à cela. Qu’on se le dise : telles les motos hypersport, un supermotard n’est pas fait pour être pratique : sa raison d’être est de lier l’ivresse de la course avec le quotidien.
De par son héritage issu des motos tout-terrain, la position de conduite de la Beta RR 50 est typique des motos d’enduro. Assise haute perchée de 900 à 930 mm selon les variantes, le dos du pilote sera bien droit. Il sera assis sur une arcade de selle toute fine. Encore une fois, on sait où l’on met les pieds. De ce fait, les plus petits gabarits pourraient se trouver à la peine pour monter ou pour poser les pieds bien à plat au sol. Même si les trajets à deux ne laisseront pas le souvenir d’un voyage confortable, la moto est homologuée deux places et est donc équipée en conséquence.
Le système de freinage de la Beta RR 50 est de bonne qualité. Il est équipé avec un disque de 260 mm de diamètre à l’avant et de 220 mm à l’arrière. Toutefois, ce supermotard n’étant pas équipé de l’ABS ou même d’un système de freinage couplé, il faudra redoubler d’attention lors des prises de freins sportives, ou d’urgences. Ceci, encore plus sur route mouillée.
Selon les recommandations constructeur, on aura à prévoir la première révision de la Beta RR 50 après les 1000 premiers kilomètres. Les suivantes arriveront tous les 4000. Les grosses révisions arriveront tous les 10 000 kilomètres. Si jamais le kilométrage n’est pas atteint en premier lieu, chaque révision deviendra alors annuelle.
Contrairement à d’autres constructeurs tels Honda ou Yamaha, Beta Motorcycles ne propose pas de forfait type pour les révisions. Par conséquent, les tarifs fluctuent d’une concession à l’autre et bien évidemment en fonction de l’état général de la machine. De manière générale, les revendeurs sont satisfaits de la qualité de finition de la moto. Aucune avarie n’est a priori à prévoir sur la Beta RR 50.
De prime abord, la Beta RR 50 fait le bonheur de ses utilisateurs. Moto fun, facile, agréable à rouler et largement personnalisable. En revanche, les points négatifs qui remontent de temps à autre à son sujet concernent son moteur Minarelli. Certains lui reprochent d'être moins fiable et performant que le moteur équipant les supermotards Derbi, Gilera et Aprilia.
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